Interventions de l’opposition au CM du 2 oct. 2023

Interventions d’Emmanuel Dupit et d’Alain Gay, élus Gleizé Renouveau

Démission de la Première Adjointe – installation d’un conseiller municipal

Le groupe d’opposition Gleizé Renouveau tient à saluer le travail effectué par Catherine Rebaud. Si nous avions des désaccords manifestes, force est de constater qu’elle a mis ses convictions et son énergie au service des Gleizéennes et des Gleizéens, et pour cela nous la remercions. Elle aura durant ces dernières années, en tant que 1re adjointe chargée de l’environnement et du développement durable, symbolisé la volonté de la majorité de se saisir – j’allais dire : « enfin ! » – de ces questions. Bien sûr, nous avons régulièrement critiqué ses orientations, en particulier sur le fait que l’addition de petites mesures, aussi intéressantes soient-elles, ne permet pas de répondre aux enjeux de demain. Pour préserver la santé des habitants et leur environnement, pour lutter efficacement contre le réchauffement climatique, il faut à notre avis des changements politiques plus amples, plus systémiques. Mais au-delà de ces divergences d’opinion, nous retiendrons que Mme Rebaud est toujours restée très respectueuse des élus de l’opposition, ne serait-ce que par son souci de répondre aussi précisément que possible à nos questions. Incontestablement, son départ est une perte pour notre assemblée. Et bien sûr nous souhaitons la bienvenue à M. Delastre.

Critères d’attribution des baux aux locataires du parc privé des logements communaux

Madame l’Adjointe,

Nous ne pouvons qu’approuver la mise en place d’une grille de critères qui faisait défaut jusqu’à présent, ce qui rendait opaque l’attribution des logements communaux, comme l’avait souligné la Chambre Régionale des Comptes dans son récent rapport.

Pour autant, un certain nombre de points restent à éclaircir et à débattre.

Tout d’abord, il conviendrait de préciser certains termes de la délibération : par exemple, il est dit que la commission décide de la mise en location des appartements, ne s’agit-il pas plutôt de leur attribution ?

Par ailleurs, il aurait été utile pour bien appréhender le sujet de connaître les caractéristiques des logements communaux : surface, nombre de pièces, classe énergétique.

Ensuite, si nous approuvons certaines orientations proposées, comme le fait de privilégier des ménages avec enfants pour assurer le dynamisme des écoles, nous ne retrouvons pas dans votre barème d’éléments valorisant les agents communaux, alors que l’attribution d’un logement communal peut constituer un élément d’attractivité, comme vous le notez, dans un contexte où il est parfois difficile de recruter pour des communes comme la nôtre. La loi permet-elle d’insérer ce type de clauses ? Comment les encadre-t-elle ?

Nous souhaitons enfin soumettre au débat l’équilibre de votre grille de critères. Il nous semble en effet que les deux derniers sont assez redondants, alors qu’ils pèsent à eux seuls 50 % de la note totale. S’il convient effectivement de s’assurer que les locataires seront en mesure d’assumer leurs échéances, l’introduction d’un critère plus social, comme un plafond de revenus, permettrait à des ménages modestes de trouver à se loger sur notre commune, notamment au sein du bourg, favorisant une mixité que vous appelez de vos vœux. En outre, le fait d’exiger des futurs preneurs qu’ils présentent des quittances de loyer acquittées aboutit de fait à exclure des ménages qui auraient été propriétaires avant de candidater.

Revalorisation du montant du loyer du logement situé au 491, rue de l’Indiennerie

Madame l’Adjointe,

Si la revalorisation proposée pour ce loyer ne nous apparaît pas déraisonnable au regard du marché immobilier, et si elle répond également à une recommandation de la Chambre Régionale des Comptes, nous ne pouvons que regretter que des travaux d’amélioration énergétique n’aient pas été menés dans un logement qui, s’il n’est pas à proprement parler une passoire thermique, est tout de même classé E.

Questions diverses

Monsieur le Maire, nous souhaiterions revenir sur la concertation sur l’éclairage public qui s’est achevée hier. Nous tenons d’abord à saluer le travail opéré par les agents du SYDER et la qualité des nouveaux équipements installés, qui distribuent une lumière beaucoup plus douce et contribuent à une ambiance apaisante. Cependant, il nous semble que si les modalités de communication autour de cette concertation ont permis d’assurer une large communication, le contenu de celle-ci manquait de clarté. Il était en effet annoncé que des rues de différents quartiers seraient éclairées selon les deux modalités retenues : devait-on comprendre que dans certaines rues, l’éclairage serait abaissé de 80 % tandis que d’autres seraient sans éclairage ? C’est ce que l’on pouvait supposer, mais une visite nocturne dans mon quartier de la Chartonnière m’a permis de constater que les rues Colette et Sévigné, qui ne sont séparées que par un terre-plein, étaient éclairées de la même manière. Fallait-il dans ce cas parcourir les différents quartiers de la commune pour se faire une idée plus précise des deux options soumises au vote ? Nous souhaiterions savoir quel est le nombre de personnes qui ont participé à cette consultation, et si vous pouvez nous en communiquer les résultats.