En mai dernier, Gleizé Renouveau révélait la facture injustifiée que l’OPAC présentait aux locataires de la Résidence des Mésanges, impasse Besançon. Cette surfacturation représentait jusqu’à 10% de certains loyers, alors même que les résidents confinés étaient confrontés à de graves difficultés économiques. Le maire de Gleizé, alerté sur ce problème, n’avait pas donné suite (Cf. encart ci-dessous).
Cet été, Claude Chotard, un résident révolté par la situation très dégradée des abords de ces 3 immeubles, a lancé une pétition pour exiger « que les responsables fassent réaliser les travaux d’entretien et d’aménagement auxquels ont droit les habitants de la résidence, et que soit organisée une réunion de concertation […], pour évoquer l’avenir de la résidence dans le cadre du projet de rénovation urbaine du quartier ».
Cette pétition, signée par la plupart des habitants de la résidence, a été envoyée à l’Association syndicale des propriétaires de Belleroche (ASPB), à l’OPAC et à la mairie de Gleizé, qui ont fini par dépêcher leurs représentants. Ceux-ci ont pu constater de visu la réalité des problèmes d’entretien et d’aménagement aux abords de la résidence.
Ils ont promis d’effectuer les interventions nécessaires et de mieux prendre en considération les demandes des habitants. Mais, comme dit le dicton, les promesses n’engagent que ceux qui les reçoivent. C’est pourquoi Gleizé renouveau, qui réaffirme son soutien aux revendications légitimes des habitants de cette résidence, qui ne réclament pas une faveur mais le simple respect de leurs droits, restera vigilant quant à l’évolution de la situation.
Post publié sur la page Facebook de Gleizé Renouveau le 9 mai 2020
Un habitant de l’une des tours des Impasses nous a communiqué son avis d’échéance pour le loyer d’avril. En raison du confinement, l’OPAC du Rhône a réduit l’entretien des parties communes à la partie congrue, et les compteurs d’eau chaude n’étant pas relevés, celle-ci est facturée au forfait. Ce qui fait que cet habitant doit payer 24€ de charges pour un service non rendu et un surcout de 20€ pour une eau chaude qu’il n’a pas consommée, soit une dépense non justifiée représentant près de 10% de son loyer. En cette période de crise particulièrement difficile à vivre pour les habitants les plus précaires, les bailleurs sociaux seraient bien avisés de jouer un rôle d’amortisseur économique, au lieu de gonfler indument leurs factures. Récemment, Gleizé Renouveau a écrit aux exécutifs locaux – Mairie et Agglo – pour qu’ils interviennent en ce sens. Nous attendons leur réponse.