Lors du Conseil municipal du 2 mai 2023, les élus Gleizé Renouveau ont interrogé le Maire sur la création, comme au Val d’Oingt, d’un maraichage communal pour approvisionner les cantines scolaires :
Monsieur le Maire,
En faisant le choix de maintenir, et même de développer une cuisine centrale pour ses cantines scolaires, la municipalité de Gleizé a su valoriser un équipement important, permettant à la commune d’avoir une grande maîtrise sur les repas servis à nos écoliers. Nous nous en réjouissons, tout comme la plupart des Gleizéennes et Gleizéens.
Alors pourquoi ne pas poursuivre sur cette voie, et assurer l’approvisionnement de cette cuisine par des produits issus d’un maraîchage communal ? Comme l’indique la Gazette des communes, je cite, « de plus en plus de communes créent des régies municipales pour approvisionner les cantines scolaires en légumes bios et locaux, produits par des paysans fonctionnaires ». C’est le choix qu’a fait par exemple la commune du Val d’Oingt, dont la production va démarrer dès ce printemps. Pour en avoir discuté avec l’élu référent, je peux affirmer que ce n’est pas si compliqué à mettre en place, et que l’objectif visé est un équilibre financier, les économies réalisées couvrant à peu près le salaire du maraîcher.
Certes, le Val d’Oingt est administré par un maire Europe-Ecologie-Les-Verts. Mais ce n’est pas une question idéologique ou partisane. La commune de Caluire, dirigée par Philippe Cochet, du parti Les Républicains, est en train de mettre en place une ferme urbaine bio de 5 hectares, pour fournir quelques 3.000 repas quotidiens.
Alors ne pensez-vous pas, M. le Maire, que Gleizé pourrait faire partie de ces communes toujours plus nombreuses à rechercher une certaine souveraineté alimentaire ? Et qu’il devrait être possible de trouver au plus près des parcelles adéquates ? La révision en cours du PLUiH, permettant la qualification de Zones Agricoles Protégées (ZAP), ne pourrait-elle servir de point de départ à une telle évolution ?
Merci d’avance pour vos réponses.
Pour une fois, et c’est à marquer d’une pierre blanche, le Maire n’a pas balayé notre proposition d’un revers de main. Il répond avoir eu lui aussi ce projet dès janvier 2021, mais que le moment n’était pas encore venu, car les services techniques de la commune ne seraient pas suffisamment “consolidés“. Il précise avoir eu des contacts avec l’association l’Oasis, mais que cette dernière n’était pas en mesure de respecter certaines contraintes. Quoiqu’il en soit, il nous a annoncé publiquement que cette idée était à creuser et a conclu son intervention par un “nous en reparlerons, je vous le promets“. Alors puisque c’est une promesse, soyons patients… et vigilants !