Lutte contre le moustique-tigre : il est temps d’agir !

Depuis quelques années, notre commune n’est pas épargnée par le fléau que représente le moustique-tigre. Cette espèce invasive a progressivement colonisé les différents quartiers, nuisant à la qualité de vie des Gleizéennes et Gleizéens, et de multiples témoignages attestent que la situation s’est nettement aggravée ces derniers mois.

Celles et ceux qui ont la chance de bénéficier d’un extérieur n’ont pas pu en profiter, se retrouvant en quelque sorte confinés dans leur logement. Mais l’intérieur des habitations n’est pas épargné, et nous avons tous eu à subir les désagréments liés à l’agressivité de cet insecte. Rappelons qu’au-delà des réactions cutanées particulièrement irritantes qu’occasionne sa piqûre, le moustique-tigre peut être vecteur de multiples maladies, comme le zika, la dengue ou le chikungunya, potentiellement dangereuses pour l’homme.

L’an passé, le groupe d’opposition avait interrogé le Maire sur des mesures à prendre, au-delà d’une simple information de prévention en direction des habitants, et avait suggéré de contacter l’Entente Interdépartementale de Démoustication (site de l’EID). Le Maire avait alors décliné cette proposition, mettant en avant la responsabilité individuelle des Gleizéennes et Gleizéens.

Aujourd’hui, force est de constater que les actions de communication et de prévention n’ont pas suffi. C’est pourquoi des communes voisines  se sont emparées du problème de façon plus énergique. Villefranche a organisé des ateliers de sensibilisation (lire ici). Limas a financé une expérience pilote, en acquérant auprès de l’EID des pièges qu’elle a ensuite mis à disposition des habitants, avec un ambassadeur chargé de sensibiliser les habitants au problème (lire ici). Et le conseil municipal d’Arnas a voté à l’unanimité la demande d’inscription de la commune à l’arrêté préfectoral fixant les zones à démoustiquer. Cette démarche adressée au président du Conseil départemental permet de bénéficier d’un diagnostic complet et précis de l’EID, préalable à la mise en place d’un plan d’action adapté aux spécificités de la commune (lire ici).

Pour Gleizé, nous souhaiterions que la municipalité prenne également le problème à bras le corps, et décide de mener des actions à la hauteur de la menace sanitaire et environnementale que l’invasion de moustiques-tigres fait peser sur ses habitants.

(photo : CDC Gathany – Domaine public)